Fini de jouer
Ça y est les jeux olympiques sont finis. Pfiou.
En règle générale je me fiche un peu du sport. Ayant grandi du côté chétif de la force je n'ai pas développé de goût personnel pour la pratique sportive, et la plupart du temps regarder d'autres gens faire du sport c'est chiant comme la pluie. J'apprécie certaines valeurs véhiculées – la persévérance et le respect mutuel semblent bien développés chez tous ces athlètes – par contre les compétitions à grands renforts de drapeaux et les relents nationalistes qu'elles laisent une fois les confettis retombés me filent un peu la gerbe. Donc on va pas se mentir : ce que j'ai vu des ceux jeux olympiques c'était involontairement ou indirectement.
Concrètement ça veut dire que ce que j'en ai perçu c'est avant tout les acclamations devant certains exploits, les moments plutôt amusants, et les polémiques. Ah les polémiques, tant de polémiques ! C'est une grande diversion par les élites de ce monde, qui sont plus ou moins reptiliens et plus ou moins sataniques selon qui parle. Il y a du blasphème mais en fait non mais en fait si mais de toute façon ceux qui hurlent au blasphème feraient crucifier Jésus s'ils le croisaient maintenant, comme toujours. Les femmes sont des femmes tant qu'elles sont minces et belles, dès qu'elles ont l'outrecuidance d'avoir de la force elles deviennent des hommes et il faut les punir (on devrait avoir l'habitude avec les Williams pourtant). La liste est longue et ridicule.
Vu d'ici ce qui aura fait le plus de bruit c'est encore une fois des conservateurs blancs douillets qui ne supportent pas la moindre déviation par-rapport à leur norme et n'hésitent pas du tout à inventer des déviations sur lesquelles hurler. Par contre leur silence est assourdissant face à la présence d'un violeur parmi les candidats, face aux réquisitions de logements étudiants, face aux sans-abris qui font désordre et sont donc jetés hors de la ville, face à la situation des Parisiens enfermés chez eux, face à l'interdiction de voile pour les athlètes Françaises, à la présence d'athlètes Israëliens alors que les Russes sont persona non grata, aux dépenses illimitées par un gouvernement qui ne cesse de répéter qu'il n'y a pas d'argent, la liste est longue…
Enfin bon, c'est passé. La prochaine fois ça sera mieux. Ça se passera à Los Angeles donc on ne verra rien de tout ça.